Plusieurs organismes militent pour qu’un refuge hivernal qui accueille les personnes en situation d’itinérance devienne un hébergement permanent à Dolbeau-Mistassini.
Entre décembre et avril, la halte-chaleur, une roulotte chauffée pour passer les nuits froides d’hiver, a été occupée toutes les nuits pour un total de 360 fois.
"Ça a été concluant. C’est un projet qui a été mis sur pied en collaboration avec plusieurs organismes du milieu qui se sont mis ensemble rapidement. En octobre on a commencé le projet et en décembre on ouvrait pour la première nuit
", a expliqué la directrice générale du Centre de santé mentale l’Arrimage, Josée Dion, en entrevue à C’est jamais pareil.
La directrice générale de l’organisme qui chapeaute l’initiative estime qu'environ 240 000 dollars sont nécessaires pour une réouverture du refuge entre septembre 2024 et mai 2025.
Cependant, pour que l’hébergement devienne permanent, du financement constant est nécessaire, selon Josée Dion.
"C’est sûr qu’on a besoin de montant qu’on s'assure de recevoir chaque année, ce qu’on n’a pas [pour le moment]. Ça nous met toujours en difficulté et toujours en attente de savoir si oui ou non on va être en mesure de l’ouvrir
"
, a-t-elle soutenu.
Josée Dion remarque que les personnes en situation d’itinérance sont de plus en plus visibles à Dolbeau-Mistassini.
"Il ya toujours eu des personnes qui étaient itinérantes, mais c’était au niveau plus caché. Les gens se promenaient d’un appartement à l’autre ou dormaient à l’occasion dans leur voiture, mais il y en avait moins. [Maintenant] ils sont beaucoup plus présents dans notre ville. [...] On est impacté comme toutes les autres villes.
"
Elle ajoute que le manque de logements abordables contribue au phénomène de l’itinérance dans la municipalité.
Kenza Chafik. "Des organismes veulent un refuge permanent pour personnes itinérantes à Dolbeau-Mistassini." Ici Saguenay-Lac-Saint-Jean, 16 juillet 2024.